Force est de constater que les énergies sont bizarres en ce moment, qu’elles freinent nos enthousiasmes et nous bousculent sans grande douceur. Maladies, accidents, fatigues, découragements…. Tout se passe comme si le temps avait décidé de mettre en déroute nos protections devenues toxiques, nos peurs vampirisantes, nos pensées et nos comportements mortifères… Aurait-il perdu la patience de nos atermoiements ? Sinon comment expliquer qu’il nous sorte si impétueusement de nos zones de confort ? Peut-être agite-t-il nos consciences pour nous confronter au seul choix devenu possible : celui de vivre ou de mourir. En toute conscience. Décider de vivre invite à reconnaître la valeur de chaque instant car chaque seconde qui passe est une mort de plus. « La mort n’est pas devant nous mais derrière », écrivait Sénèque, alors restons vigilants car à force « de remettre la vie à plus tard, elle s’en va ».
C’est à ce printemps que la vie semble nous convier aujourd’hui, à cette urgence qui consisterait à dépayser nos croyances limitantes pour qu’en nous la vie puisse enfin n’appartenir qu’au présent.