Lorsque j’écrivais mon nouveau roman Terre mère, des amis m’ont défiée d’y loger les mots : palimpseste et immarcescible. J’ai beaucoup aimé chercher et finalement trouver leur juste endroit, sans rien forcer.
Parfois j’ouvre mon dictionnaire des mots rares et précieux et le hasard me promène dans un monde de subtilités d’une étonnante abondance.
Quà la civadière se cramponne une haliaète indéhiscente à l’allure d’une mytiloïde….
Bien sûr, j’ai arrêté le jeu avant qu’il ne prenne le dessus sur ma propre écriture que je veux dépouillée. Mais je trouve passionnant et sécurisant de savoir à quel point notre langue porte en elle la richesse de tous les embarras du choix…